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17/12/2023
Drôle de film que ce "temps d'aimer dont j'ai vu de nombreuses afiches dans le métro mais que je n'ai découvert que parce qu'un ami avait envie de le voir et m'a embarqué aux Halles pour décourir une histoire dont je ne savais rien mais qui m'a paru bien trop remplie pour me convaincre. En sortant de la salle il m'a dit qu'il avait vu une emission dans laquelle la réalisatrice disait s'être inspirée de la vie de sa grand-mère et je serais donc curieux de savoir ce qui est vrai et ce qui a été inventé pour comblerles trous et faire plus romanesque.

Les images d'archives qui lancent le film font froid dans le dos mais elles coupent court à la genèse même de cette histoire : comment en 1944 une jeune femme peut tomber amoureuse d'un soldat allemand et avoir un enfant avce lui alors qu'il ne sera resté que 15 jours dans sa vie. pas besoin de cours de SVT sur la contraception, mais quand même, 5 ans après le début de la guerre, je me dis qu'il deait quand même y avoir un certain contexte pour en arriver là.

Le film passe sous sience cette petite quinzaine de jour et se lance ensuite dans la vie des personnages d'Anaïs Dumoustier et de Vincent Lacoste dans une France dans laquelle les trente glorieuses n'effacent pas la rancoeure laissée par les années de guerre. Cette seule histoire aurait été intéressante mais visiblement la grand-mère de Ketell Quilévéré a eu une vie Hollywoodienne entre ce mari qui l'aimera mais qui a lui aussi "un secret à cacher", un GI qui passe par là et qui fera de l'oeil à tout le monde mais n'assumera pas jusqu'au bout, une majorité sexuelle à 21 ans ce qui change pas mal de chose dans une France ou l'homosexualité est un délit, et simplement une mère incapable d'aimer son enfant sans poura utant vouloir l'abandonner.

Il y a dans ce film une ambiance mélodramatique qui m'a submergé mais au lieu de m'embarquer, elle m'a fait suffoquer, les vagues s'accumulant aussi vite que les ellipses temporelles permettant de passer d'une situation à l'autre. Certains ont plus de chance dans la vie que d'autres, c'est une certitude, mais là le positionnement de cette mère face à son enfant, caractérisée par cette fin lachrymale, m'a vraiment laissé de marbre et si j'aime beaucoup les acteurs principaux, je n'ai pas du tout été emballé par le film dans son ensemble.
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